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jeudi 18 juin 2015

Naissance d'un petit gars de St Clément

 Naissance de Jean ROULLEAU Le vingthuitiéme jour de messidor l'an deuxième de la Republique française une et indivisible son comparu devant nous officier public soubssigné la citoyenne Renée GODICHEAU épouse du citoyen René VINCENT marinier, sage femme de notre commune, laquel nous a présenté un Garçon nommé Jean né de ce jour fils du citoyen Jean ROULLEAU matelot et de la citoyenne Jeanne CIROT, le pere absent étant sur les vaisseaux de la Republique, ayant adopté ledit enfant ainsi qu'il nous a apparu par l'acte qui nous a été présenté par le citoyen Florent CORNILLEAU juge de paix du canton des Roziers demeurant en cette commune âgé de trente huit ans en présence de la dite femme VINCENT et de la citoyenne Julie CIROT tante de l'enfant âgée de dix huit ans lesquels dit comparent pour plus grande sureté, nous ont requis la transcription sur les present Registres de la procuration dont ledit citoyen CORNILLEAU, est porteur, conçuë en ces terme.
Sources :- Archives départementales de Maine et Loire-  Etat Civil 1793-an Vlll  de St Clément des levées-
merci de cliquer ici pour voir le procès verbal 

 Merci à Monsieur Yves Salaün pour la recherche de ces documents

Le Mariage d’autrefois

Le grand virage de la vie était le mariage
car, affaire importante, il allait engager et le reste des jours et une part de fortune. Il ne s’agissait pas, dans certains cas, de savoir si les futurs époux s’épanouiraient ensemble, mais plutôt s’entendre sur les termes d’un contrat passé entre 2 familles qui allaient unie une partie de leur bien. Pour faire au mieux, on avait recours dans les campagnes à un marieur connaissant toutes les familles, la valeur de leur fortune et leur ambition. Il était chargé par les 2 clans de trouver le meilleur accord. L’homme devait être habile car, en cas d’échec, on le pendant la tête en bas à un arbre devant l’église de la paroisse de celle qui aurait dû se marier. Ce supplice humiliant, qui ne durait que quelques instants, sonnait le glas de la carrière du marieur.
Le mariage conclu, on faisait dire la veille une messe pour le repos des morts des 2 maisons. Puis, c’était le passage devant M. le Maire et M. le curé ou les couples d’invités assistaient à la messe côte à côte, contrairement aux autres offices religieux ou femmes et hommes étaient toujours séparés.
Au retour de l’église, avant d’entrer dans leur maison, les jeunes mariés se lavaient les mains dans l’eau de leur puits et distribuaient du pain aux pauvres. La jeune épousée balayait devant sa porte et offrait de l’eau à tous ses invités, indiquant par ce geste que sa nouvelle vie aurait source en elle.
Le repas de noce, qui se tenait dans une salle aux murs tendus de draps ornés de fleurs, était copieux, trop peut-être pour certaines bourses, mais c’était la tradition. On parlait fort, on riait, on chantait, on dansait au son du violon et de la vielle en changeant de cavalière et en buvant, sans s’apercevoir que les époux s’étaient éclipsés. Au petit matin, les garçons et les filles d’honneur les recherchaient pour leur faire boire la Rôtie, une mixture à base de vin dans laquelle flottaient des friandises d’aspect douteux, le tout servi dans un pot de chambre.






mercredi 10 juin 2015

Montage de la tenture *Fleur de mariage au fil de la Loire*

Fleur de mariage au fil de la Loire
Montage de la tenture *Fleur de mariage au fil de la Loire* pour l'exposition du musée Loire et métiers *Quand le marinier passe la bague à sa promise *
ouverture de l'exposition dimanche après midi
Création et réalisation dans l'atelier de l'artiste Ségolène Diamant Berger aidée par les bénévoles du musée


MERCI

Nous vous remerçions pour votre visite