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FAÏENCE de LANGEAIS

Le musée expose quelques belles pièces de Langeais  en hommage à  Charles Heard de Boissimon qui a été à l'origine de la création de la faïencerie de Langeais vers 1839 et dont le père Charles Elisabeth de Boissimon, chevalier de Saint Louis a été maire du village de mariniers de Saint Clément des Levées de 1822 à 1835
faiences de Langeais


Petite histoire des Heard de Boissimon


Longtemps titulaire du canonicat de la cathédrale d'ANGERS, la Famille   Heard de Boissimon  qui la robe pour l'épée à la fin du 17ème S et emigre dans le Bas Maine.
Charles Elisabeth  Heard de Boissimon  naît en 1771 au chateau du Verger sis en la paroisse de Seiches ( Maine et Loire) , ce chateau Renaissance appartenant aux Rohan Guéméné , c'est ici que fûrent pilotées les guerres de Bretagne en 1488 et que fût signé le traité de rattachement de la Bretagne à la France .
*  Les Rohan conservèrent le CHATEAU DU VERGER  presque jusqu'à la fin de l'ancien régime. Le prince de Rohan-Guémené devait pourtant le vendre en 1770 à un certain M. Héard de Boissimon ; celui-ci ne l'eut pas plutôt acquis qu'il commença à se flatter de ce que sa dépouille reposerait à côté de celles des illustres Rohan... Ce fut cette vantardise qui causa la ruine du magnifique château : il existait dans l'ancien droit français une disposition, le retrait lignager, qui permettait aux. différents membres d'une famille de racheter de force, pendant un délai déterminé, à ceux qui l'avaient acquis, le patrimoine familial aliéné par l'un des leurs ; le cardinal de Rohan exigea donc le retrait lignager afin que M. Héard de Boissimon n'ait point la suprême félicité de dormir son dernier sommeil dans l'enfeu des Rohan. Mais que faire du Verger ? Le cardinal en décida alors la démolition, qui fut entreprise dès 1776. 115 milliers de tuffeaux, 2 000 pieds de charpente, 60 000 pieds de bois de chêne, etc., allaient en être tirés. Un riche fermier nommé Leroy acheta ce qui restait du magnifique château, où avaient séjourné tant de rois et de princes. Charles VIII en 1488, François 1 en 1518, Charles IX en 1565 avec sa mère, sa soeur Margot et son frère d'Orléans, puis de nouveau en 1570; en 1598, Henri IV, qui y passa une semaine avant d'aller recevoir la soumission du duc de Mercoeur. Sa veuve, Marie de Médicis, gouvernante de l'Anjou, y vint deux fois, de même que son fils Louis XIII, qui le 4 juin 1629, y amena la jeune infante d'Espagne, Anne d'Autriche, reine de France...  Les Rohan conservèrent le Verger presque jusqu'à la fin de l'ancien régime. Le prince de Rohan-Guémené devait pourtant le vendre en 1770 à un certain M. Héard de Boissimon ; celui-ci ne l'eut pas plutôt acquis qu'il commença à se flatter de ce que sa dépouille reposerait à côté de celles des illustres Rohan... Ce fut cette vantardise qui causa la ruine du magnifique château : il existait dans l'ancien droit français une disposition, le retrait lignager, qui permettait aux. différents membres d'une famille de racheter de force, pendant un délai déterminé, à ceux qui l'avaient acquis, le patrimoine familial aliéné par l'un des leurs ; le cardinal de Rohan exigea donc le retrait lignager afin que M. Héard de Boissimon n'ait point la suprême félicité de dormir son dernier sommeil dans l'enfeu des Rohan. Mais que faire du Verger ? Le cardinal en décida alors la démolition, qui fut entreprise de 1776 à 1783,  115 milliers de tuffeaux, 2 000 pieds de charpente, 60 000 pieds de bois de chêne, etc., allaient en être tirés. Un riche fermier nommé Leroy acheta ce qui restait du magnifique château, où avaient séjourné tant de rois et de princes. Charles VIII en 1488, François 1 en 1518, Charles IX en 1565 avec sa mère, sa soeur Margot et son frère d'Orléans, puis de nouveau en 1570; en 1598, Henri IV, qui y passa une semaine avant d'aller recevoir la soumission du duc de Mercoeur. Sa veuve, Marie de Médicis, gouvernante de l'Anjou, y vint deux fois, de même que son fils Louis XIII, qui le 4 juin 1629, y amena la jeune infante d'Espagne, Anne d'Autriche, reine de France... texte d'André Sarazin, archiviste, "Manoirs et gentilshommes d'Anjou" *

 Charles Elisabeth  Heard de Boissimon , officier au Régiment Royal Infanterie et Chevalier de St Louis émigre en 1792, fait campagne dans l'armée des Princes puis dans celle du Prince de Condé de 1793 à 1801.
Maire de Lignères Bouton de 1806 à 1815, il épouse à St Clément des Levées le 11 mai  Adelaïde Françoise Guillon , fille de Jacques Gabriel Guillon, fermier aux Varennes à St Clement des Levées . Charles Elisabeth  Heard de Boissimon  en sera le Maire  de 1822 à 1835 et est mort dans la commune .
* archives departementales du Maine et *Loire*

Leur unique fils Charles  Heard de Boissimon  naît à ST Clément en 1817 se consacra à la céramique de LANGEAIS. Sa Mère dû vendre ses terres de la grange de Trèves  à St Clement des Levées pour renflouer la fabrique de son fils en Janvier 1847


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